Superstar incontestée du rap west coast Snoop Dogg (ex Doggy Dogg) a fait sa première apparition discographique en 1992 sur la B.O. du film de Bill Duke DEEP COVER, avec Larry Fishburne et Jeff Goldblum. La même année, il est la révélation du disque historique produit par Dr Dre THE CHRONIC, vite certifié multi platine, puis sort en 1993 un premier album solo, DOGGYSTYLE, qui acquiert instantanément le statut de classique du rap. Le disque démarre d’ailleurs au numéro un des charts Billboard, générant des singles aussi puissants que WHAT’S MY NAME ?, GIN & JUICE ou encore MURDER WAS THE CASE.
Le débit paresseux et sensuel de Snoop devient son signe particulier et il s’impose rapidement comme la superstar du gangsta rap, mixant avec aisance une nonchalance naturelle et des rimes souvent violentes, sexuelles et interdites sur les radios américaines puritaines. D’abord signé sur le label californien Death Row, Snoop s’évade pour signer en 1998 chez No Limit Records, dirigé par le rapper de la Nouvelle Orleans, Master P, chez qui il sort " Da Game Is To Be Sold, Not To Be Told " et " No Limit Top Dogg " : il retrouve d’ailleurs son producteur Dr Dre, avec qui il s’était brouillé, sur deux chansons de " No Limit Top Dogg ".

Artiste éclectique, Snoop est aussi l’animateur d’un show radio diffusé un peu partout aux USA, " Big Snoop Dogg Radio ", et a sa propre ligne de vêtements, Snoop Dogg Clothing Company. Il a lancé sa maison de disques, Doggystyle Records, sur laquelle il a donné sa chance à des artistes tels que Doggy’s Angels, Kokane, Soopafly et ses partenaires de toujours les Eastsidaz.

Au cinéma, on a entrevu Snoop dans de nombreux petits rôles ( HALF BAKED , GAME OF LIFE, CAUGHT UP) et récemment dans BABY BOY de John Singleton, ainsi que dans THE WASH avec Dr Dre et Eminem et TRAINING DAY avec Denzel Washington et Ethan Hawke.
BONES marque son premier grand rôle en tête d’affiche.